Première visite à la Bourse du Commerce pour l’exposition Ouverture
La première émotion et non la moindre vient évidemment du bâtiment lui-même, magnifiquement restaurée par l’architecte japonais Takao Ando.
L’installation centrale de Urs Fischer est carrément surprenante : une statue monumentale très classique (l’enlèvement des sabines) … mais en cire ! Et comme n’importe quelle bougie, une mèche est allumée en son centre. La statue a démarré sa lente décomposition, et un visage de cire est déjà tombé au sol.
Autour, des fauteuils et des chaises anciennes ou contemporaines sont aussi des bougies allumées qui se consument et créent des formes étranges.
Bertrand Lavier occupe les élégantes vitrines installées autour de la rotonde, au rez de chaussée.
Beaucoup d’humour et des références à d’autres artistes contemporains.
Etonnantes utilisations d’objets au rebut par David Hammons … par contre, je ne suis pas fan des chats empaillés même s’ils ajoutent une singulière poésie aux tambours sur lesquels ils reposent ..
Et puis tellement d’autres artistes .. Shutte en particulier qu’on avait pu voir au Musée de la Monnaie.
Et une installation qui m’a bien plu .. les 52 pigeons posés très naturellement en hauteur et dont l’immobilité m’a surprise.
Et les bancs de Tatiana Trouvé en lieu et place des habituels gardiens de musée
Au sous sol, une des plus jolies salles : la vieille machine à réfrigérer qui date des anciennes halles .. Très Steampunk !
