L’Essentiel : une superbe exposition éphémère de street art
43 artistes ont été invités par l’association Art Azoi à s’exprimer dans cet ancien centre de tri situé à 2 pas de la gare de l’Est.
C’est Art Azoi qui a décidé des emplacements pour chaque artiste et des contraintes en termes de couleurs : bleu, ocre et vert.
Le résultat est impressionnant … mais ce n’est pas facile de le découvrir. Sur https://lessentielparis.fr/toutes les plages horaires sont déjà réservées jusqu’au 29 août … date à laquelle le lieu ne sera plus accessible et les oeuvres seront détruites.
Du coup, seule solution : apparaître à la grille un peu avant l’heure pile (entre 10 h et 18 h) … et récupérer les places rendues disponibles par les désistements. Et si vous n’entrez pas du premier coup, vous aurez plus de chances de participer à la visite guidée (obligatoire) au début de l’heure suivante ..
Je n’ai pas pu tout photographier ni trouver toujours les meilleurs angles .. mais j’ai tenté de retrouver le nom des artistes dont j’ai photographié les oeuvres.
Dans la première salle, ambiance bleue, des installations (cordes et béton suspendu de Cécile Bonduelle, perspectives lumineuses de Katre), des fresques et des points de vue qui se créent au travers des béances créées dans les murs. Les espaces sont imposants.
Une pièce est réservée à l’installation « Luminescence » de Sébastien Preschoux
Un très beau collage de Madame .. mais situé dans une encoignure et bien difficile à photographier ..
Un des passages les plus emblématiques de l’exposition : l’oeuvre collective de Atlas, Renzo et Tanc qu’on ne se lasse pas de contempler sous tous les angles.
Toujours au rez de chaussée, dans une autre perspective : Philippe Baudeloque, Arnaud Liard, Swiz et Sowat. Et Nelio, le seul qui est en extérieur.
A l’étage au dessus, les artistes ont rassemblé leurs signatures dans une toute petite pièce
AlexOne réalise une anamorphose et installe des peintures luminescentes dans le noir,
Kraken s’en donne à coeur joie sur le thème des déchets,
Apôtre couvre un corridor d’écritures,
Berthet One raconte sa vie dans un escalier,
Momies investit un long couloir,
Xare casse des briques pour y déposer sa toile
Stéphane Parain réalise une suprenante explosion statique et incandescente
Dans l’immense espace dégagé du 2ème étage, se succèdent les installations.
Ella & Pitr cassent des pierres.
Babs dépose un stalactite en métal.
Rero déconstruit une longue phrase en mots désordonnés.
Les cordes rouges de Cécile Bonduelle ont traversé le plancher et suspendent leur béton au dessus des peintures de Castelbajac et de Myriam Maxo.
Les toiles de Rouge flottent au milieu, éclairées par les fenêtres de Ox et le soleil d’Ojan.
Encore une superbe anamorphose de Romain Floquet avant de redescendre et de clore l’exposition en s’essuyant les pieds sur le paillasson « Art » de Ojan.
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