Pendant le confinement du printemps 2020, il a bien fallu trouver des trajets de promenades, alors que la forêt, si proche, était inaccessible, et que le parc St Cloud gardait ses grilles fermées.
Alors, on a commencé à explorer, avec un regard de touriste, les ruelles avoisinantes. On a découvert un vrai réseau de petits passages un peu cachés, de sentes discrètes, comme un capillaire de voies qui permettaient, c’était le jeu, d’éviter les grosses artères.
J’ai conservé les tracés de ces balades où j’amène à présent les amis qui viennent en visite et à qui je fais découvrir à quel point notre banlieue a du charme.
Ce sera un des bienfaits du confinement.
Pendant le confinement, la nature, elle, n’a pas changé ses rythmes.
Le printemps battait son plein, dans un climat qui a rarement été aussi ensoleillé, comme une compensation à notre enfermement.
Du coup, pendant nos balades de confinés, mon attention s’est portée sur les jardins qui nous entouraient et que je côtoyais jusqu’à présent sans les voir.
En marchant, j’ai savouré les couleurs incroyablement variées des fleurs que j’ai vu progressivement éclore puis se faner au fur et à mesure de nos passages.
Et puis, ce sont les senteurs qui m’ont prise d’abord par surprise et que j’ai appris ensuite à rechercher et à identifier.
Ces rues là, je les parcourais jusque là en voiture, en scooter ou à vélo. Jamais à pied ! Et là, tout d’un coup j’ai pris conscience des parfums qu’on peut respirer quand on déambule tranquillement.
Les lilas (ah … les lilas !), les thuyas, les chèvrefeuilles, les tilleuls, les seringas, les glycines .. je les ai sentis avant de les découvrir. Chouettes sensations !
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