Anne Imhof au Palais de Tokyo : une étrange déambulation
Nature morte, c’est le nom de l’exposition : Anne Imhof a eu carte blanche pour habiter le Palais de Tokyo.
J’ai mis du temps à apprécier. Je suis d’abord partie avec le regard classique du visiteur d’exposition qui contemple des oeuvres à l’intérieur d’un musée.
Mais là, c’est différent .. l’oeuvre .. c’est le musée lui-même ! Eclairé, sonorisé, et spatialement ré organisé afin de créer un labyrinthe de parcours multiples.
Des enceintes suspendues se poursuivent, circonvoluent en hauteur et habitent l’espace en diffusant des ambiances sonores, des voix, des musiques composées pour l’exposition.
J’y ai redécouvert la coupole centrale et la lumière qu’elle diffuse.
Quelques photos, peintures, vidéos, tags et installations (beaucoup de plongeoirs, en particulier … c’est très riche émotionnellement les plongeoirs) mais cette exposition n’est pas trop faite pour qu’on s’arrête.
Le principe, c’est de se perdre dans cet espace dont on ne sait pas trop s’il est déjà délabré ou pas encore terminé, et qui offre au regard ces structures internes que d’ordinaire on préfère cacher.
J’ai eu du mal à trouver la sortie .. mais j’y serais bien restée encore.
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