Codex Urbanus est un street artiste dont j’apprécie l’intelligence et l’humour depuis une petite dizaine d’années.
Il investit, de nuit, en vrai « vandale », les rues de Montmartre avec un bestiaire fantastique .. qui constitue peu à peu un Codex Urbain bien nomenclaturé.
Mais il lui arrive également d’installer, en toute légalité, ses créatures bizarres dans des lieux plus officiels comme le musée Gustave Moreau ou les Gobelins. C’est dans un contexte analogue qu’il a inséré son univers dans le château de la Malmaison. Un site dans lequel ses chimères ont pris leurs aises, sans lui ôter son charme.
J’ai eu la chance, mi octobre, de pouvoir visiter l’exposition, avec Codex Urbanus lui-même, comme guide. Un excellent guide, racontant aussi bien l’histoire napoléonnienne que celle du street art.
Dès l’entrée, ses créatures ajoutent des couleurs et de la fantaisie dans les gravures de fleurs fort appréciées par Joséphine.
Et tout au long de la visite, l’oeil capte les créations codexiennes, complètement intégrées aux décors somptueux de chacune des pièces traversées.
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